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Terminale (c) D.R.

Les premiers petits rôles à la télévision ou au cinéma viennent très vite le titiller, puis le jeune comédien tente le concours du Conservatoire : s’ensuivent alors trois ans d’apprentissage auprès de professeurs tels que le metteur en scène Stuart Seide qui pensera à lui plus tard pour d’autres projets. Au théâtre, Loïc Corbery fait ainsi de belles rencontres qui vont influer considérablement sa trajectoire de comédien : de Jacques Lassalle (La vie de Galilée de Brecht), en passant par Jacques Weber (Cyrano de Bergerac), Jean-Pierre Miquel (En délicatesse), et plus récemment Michel Aumont. Les rôles décrochés pour le cinéma (Marthe de Jean-Loup Hubert, Terminale de Francis Girod, etc…) ne l’empêchent pas de signer à chaque fois pour les tournées. Un moment privilégié dans sa vie de comédien : « On y est beaucoup plus libre. J’ai eu la chance sur La vie de Galilée d’être avec plein de potes du Conservatoire, sur Cyrano, idem ; donc à chaque fois c’était vraiment l’esprit « colo »… Le bonheur ! (rires) D’ailleurs, je trouve qu’on travaille mieux dans ces conditions. »

Comme une passion ne vient jamais seule, Loïc Corbery nous confie sa fascination pour le septième art : « Je suis, quoi qu’il arrive, de la génération des Star Wars, Retour vers le futur, Indiana Jones et autres films d’heroic fantasy : ma culture quand j’étais môme, c’était celle-là, avec aussi tous les films de cape et d’épée que j’ai pu voir. Et après, quand je me suis un peu plus penché sur les choses, le théâtre m’a ramené au cinéma. Quant à mon travail, je ne l’aborde pas du tout différemment. Je préfère être dans l’instinct et dans l’instant, au cinéma comme au théâtre».

  Marthe ou la promesse (c) D.R.

Son premier choc de cinéma a eu lieu lors du tournage de Marthe de Jean-Loup Hubert : « J’avais une vingtaine d’années, et je me souviens du jour où j‘ai débarqué le matin à cinq heures sur le plateau de tournage. J’étais le premier à arriver. Le costumier m’a habillé en gavroche des tranchées, jeune poilu de 14-18, et comme j’étais en avance, je suis allé me balader sur le plateau. Il n’y avait encore personne, pas de techniciens, pas de machines, rien. Et je me suis retrouvé à Verdun à six heures du matin, dans la brume au lever du soleil, habillé en poilu, au milieu des tranchées. Je croyais que j’étais tout seul, je me suis retourné. A deux cents mètres, j’ai vu deux soldats allemands, des figurants. Ça a été assez fabuleux… »

On le retrouve en janvier 2004 à l’écran dans Les Amateurs de Martin Valente, aux côtés de Lorant Deutsch et Jalil Lespert. Ce nouveau duo comique va sûrement faire des étincelles tant le réalisateur et scénariste Martin Valente a su mettre en scène cette histoire d’amitié virile de façon originale, à travers des répliques croustillantes.