DE PARIS A VENISE : LES PROMOTIONS COLLATERALES

On dit souvent que le statut de star de cinéma se quantifie très nettement en fonction du refus catégorique de son staff à accorder des interviews, même à l’arrachée, d’une minute...

Tom Cruise n’échappe bien sûr pas à la règle mais le dévouement qu’il veut bien montrer à ses fans en prenant son temps pour signer une quantité inimaginable d’autographes est assez surprenant. A Venise, on l’a même baptisé le « serial signeur ». A côté de moi, une jeune italienne murmure malicieusement : «Je ne le pensais pas aussi disponible, alors ce n’est pas une vraie star finalement ».

Ici à Venise, les gens sont relax, souriants, démonstratifs, exubérants, bref…méditerranéens ! Les enfants sont ravis et crient en attendant le départ de Tom Cruise en bateau.

Soudain, par l’impressionnant mouvement de foule, qui vous pousse tel un rouleau compresseur vers la barrière et les « Tom, Tom !! » scandés par les gamins et les fans plus âgés, vous comprenez que la « star » est arrivée. Les caméras filment dévotieusement, les flashs crépitent et les bras, mains et stylos forment de drôles de moulinets aériens.

Aujourd’hui, il a fait plus chaud que les autres jours à Venise, le lever du soleil « Cruise » y étant sûrement pour quelque chose. « Ce que j’aime avant tout dans ces voyages en Europe, c’est la rencontre de tous ces gens; j’adore les rencontrer, vraiment »,  venait d’expliquer l’acteur en conférence de presse, que la semaine promotionnelle passée en Europe ne semblait pas avoir fatigué une seconde.

A Paris, lundi dernier, la conférence de presse au Ritz s’était passée très sereinement pendant près d’une heure ; ce qui accentua la soudaine tournure de folie que prit le bain de foule de Tom Cruise, le soir- même de l’avant première de Collatéral sur les Champs Elysées.

Soudain cette fameuse disponibilité de Mr Cruise fondait comme neige au soleil...

Toutefois, et malgré le fait que cette forteresse imprenable soit bien gardée, l’enthousiasme de Cruise pour son métier est comme palpable : « J’aimerais faire encore plus de films, tellement j’aime le cinéma... » lance t-il en éclatant (bien fort) de rire.