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 Né à San francisco en 1930,
 Clinton Eastwood tourne un quart de siècle plus tard
 son premier film sous la direction de Jack Arnold (La revanche
 de la Créature, 1955). Son contrat de comédien
 avec Universal le limite bien vite à
 des prestations médiocres dans des films moyens... Mais
 il incarne bientôt Rowdy Yates, le gentil cow-boy de la
 série Rawhide, personnage qui lui vaut d'être remarqué
 par Sergio Leone. De Clint Eastwood, le styliste italien sculpte
 l'homme sans nom, héros surpuissant au charisme sans
 faille. Il n'est pas étonnant, dès lors que tout
 relève chez lui de la magnification, que l'imagerie leonienne
 fasse de la figure eastwoodienne un fossile, figé dans
 sa posture mystérieuse et monolithique, qui poursuive
 l'acteur au-delà de cet univers phantasmatique: vers
 une mythologie. La légende est forgée. Les attitudes,
 le mutisme, les déplacements fantomatiques et le cigarillo
 de l'homme sans nom sont indissociables de leur incarnation.
 Dans le même temps, Eastwood est aussi l'inspecteur Harry,
 cousin policier de son personnage de western. Même froideur
 et même violence: l'acteur ne sort pas de ce rôle.
 Plus grave que ce cantonnement, s'ébauche une confusion.
 Pour le grand public et pour la critique, Eastwood EST Harry
 et l'homme sans nom. Tout du moins en possède-t-il les
 attributs peu attirants. Lorsque le héros de Siegel est
 taxé de fascisme, Eastwood en est le réceptacle.
 Son jeu brut semble en faire une icône parfaite des idéologies
 mauvaises. L'image a déteint sur son support, l'acteur
 a piégé la personne. Enfermé dans ces figures
 monolithiques conditionnées par son utilisation actorielle,
 il voit son salut dans la mise en scène. L'acteur s'ouvre
 à une nouvelle perspective, celle de l'expression, pendant
 immédiat du mutisme de son personnage. Un renversement
 qui semble stratégisé par un Clint Eastwood entreprenant
 sa propre redéfinition. A la source du malentendu initial,
 le western est logiquement, presque mécaniquement, la
 voie empruntée par Eastwood pour sa stratégie
 de renversement. Avec ses réalisations, il ne se contente
 pas d'être un spectre, héros sans mémoire
 réapparaissant dans chaque fiction, semblant oublier
 ou ne jamais réactualiser le passé patrimonial
 de son personnage. L'importance des scènes d'ouverture
 et de dénouement dans son cinéma témoignent
 de sa volonté de faire "parler" les retours de ses figures,
 de les organiser en une spirale malicieuse et signifiante. Dès
 L'Homme des hautes plaines (High Plains Drifter,
 1973), Eastwood amorce à son tour un cycle de western-résurgence
 qui s'achève en 1991 avec Impitoyable (Unforgiven)
 et quatre Oscars. Bouclant un genre vers lequel il n'aura eu
 de cesse de tirer des traits d'union...
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 Les Editions Dreamland viennent
 d’éditer, dans leur collections CinéFilms, " Eastwood
 - La boucle et le trait d’union ", première
 publication de Nicolas Chemin, étudiant chercheur à
 l’université Paris III Sorbonne Nouvelle et rédacteurs
 à Objectif Cinéma.com et aux Cahiers du Cinéma.
 Dans cette étude il analyse cinq des westerns de l’acteur
 et réalisateur Clint Eastwood : L'Homme des
 Hautes Plaines, Josey Wales hors-la-loi, Bronco Billy, Pale
 Rider, Impitoyable. 
    A cette occasion Les
 Editions Dreamland et Objectif Cinéma vous proposent
 de gagner 20 exemplaires de ce livre. SOMMAIRE DU LIVRE
 1 - De sorte qu’Eastwood
 œuvre pour le western2 - L’homme des hautes plaines :
 genèse esthétique
 3 - L’homme des hautes plaines :
 le christ et la crise de foi
 4 - Josey Wales, Hors-la-loi :
 l’aloi du talion
 5 - Bronco Billy : lorsque
 le western s’abyme
 6 - Pale Rider : le christ
 et la crise de joie
 7 - Impitoyable : oraison funèbre
 8 - Filmographie
 9 - Bibliographie
 
 
  
 
 
 
 
 
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 | Titre :
 Eastwood, la boucle et le trait d'union
 Auteur :
 Nicolas Chemin
 Editeur :
 Dreamland Editeur
 Site de l’éditeur :
 http://www.dreamlandediteur.com
 Mail :
 info@dreamlandediteur.com
 Collection :
 Ciné Films
 Nombre
 de pages : 128 pagesFormat : 16 cm
 x 21 cm
 Illustration :
 couleur
 ISBN : 2910027910
 Prix : 11, 50 Euro
 
 
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