| 
 SYNOPSIS 
                  : Harry Sanborn dirige une maison de disque. Il part en week-end 
                  avec sa petite amie du moment, Marin Barry, qui pourrait très 
                  largement être sa fille. Alors que Marin pensait que sa maison, 
                  les deux amants tombent nez à nez avec la mater familias, Erica, 
                  et la seconde fille, Zoe. Premier choc. Deuxième choc : la crise 
                  cardiaque dont est victime Harry en pleine partie de sport en 
                  chambre et qui l'oblige à rester alité quelques jours. Le temps 
                  pour lui et Érica de tomber amoureux.
 | 
 
 | ....................................................................
 
 
 | 
 
                | 
                  SEX AND THE CITY
 
                     
                      |  |  |   
                      |  |  |  Nancy Meyers aime les histoires romantiques. 
                      Ces récits qui tiennent seulement par le fait de savoir 
                      si à la toute fin, le héros va enfin - et définitivement 
                      : la perspective d'un divorce ou d'une séparation post-film 
                      n'est pas envisagée ni envisageable - conquérir l'héroïne 
                      et réciproquement. Pour Tout peut arriver, la question 
                      est de savoir si Érica va réussir ou non à pousser le célibataire 
                      endurci qu'est Harry à se caser. Ou bien en désespoir de 
                      cause va-t-elle se tourner vers le docteur Julian Mercer, 
                      beau gosse en blouse blanche ? Bref, l'argument est des 
                      plus classiques. Après s'être copieusement détesté, deux 
                      contraires tombent amoureux, mais ils ne s'en rendent pas 
                      forcément compte eux-mêmes et le choc de leurs différences 
                      va faire des étincelles jusqu'au bouquet final, souvent 
                      joyeux.
 Dans Ce que veulent les femmes, son précédent et 
                      premier film, Nancy Meyers avait déjà mis en place un tel 
                      schéma. À l'époque, c'était Mel Gibson qui s'amourachait 
                      d'Helen Hunt. Mais la réalisatrice-scénariste parvenait 
                      moins bien à analyser les relations homme-femme qu'elle 
                      ne le fait dans Tout peut arriver. Ce que veulent 
                      les femmes reposait sur un argument de science-fiction 
                      : suite à un accident électrique, le personnage de Mel Gibson 
                      pouvait connaître les pensées des femmes qu'il croisait, 
                      de quoi choquer le machiste qu'il était. Pour son deuxième 
                      long, Nancy Meyers traite des mêmes problématiques - une 
                      communication délicate entre le sexe fort et le sexe faible 
                      -, mais sans se cacher cette fois derrière un artifice de 
                      narration.
 
 
 
 |