SYNOPSIS : 
                  Buenos Aires. Petite galerie commerciale du quartier juif. Ariel 
                  aide sa mère à tenir une petite boutique de lingerie qui ne 
                  marche pas très fort, assiste son frère vendeur de gadgets et 
                  couche avec la gérante d'un centre Internet. Mais apparemment 
                  ce quotidien ne suffit pas à son bonheur. Le jeune homme n'arrive 
                  pas à se remettre du départ quelques années auparavant de son 
                  père pour Israël. | 
              
               
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 AU NOM DU PERE 
                  
                     
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                    est des palmarès qui laissent sceptique. Pourquoi le jury 
                    de l'édition 2004 du Festival de Berlin a-t-il attribué le 
                    Grand Prix au Fils d'Elias et l'Ours d'argent du meilleur 
                    acteur à Daniel Hendler ? À la vue du film de Daniel Burman, 
                    les réponses manquent. Chronique psychologique ancrée dans 
                    la communauté juive de Buenos Aires, Le Fils d'Elias 
                    surprend par son inintérêt et sa lourdeur. Comment adhérer 
                    à une histoire dont l'argument endormirait un insomniaque 
                    ? 
                     
                    La relation au père peut être une thématique passionnante. 
                    Elle a d'ailleurs alimenté de nombreux longs-métrages et pas 
                    des plus mauvais. Mais, en ce qui concerne Le Fils d'Elias, 
                    force est de reconnaître que l'incapacité du personnage principal 
                    à supporter l'absence de son paternel n'est pas le meilleur 
                    traitement qu'il en a été fait. À aucun moment, le spectateur 
                    est entraîné dans l'histoire. À aucun moment, les personnages 
                    ne suscitent un sentiment autre que l'indifférence. 
                     
                    Centre du film, Ariel est un personnage pataud, sans grâce, 
                    interprété par un Daniel Hendler bien banal pour remporter 
                    un prix d'interprétation aussi prestigieux que celui de la 
                    Berlinale. Il faut dire à sa décharge que le scénario ne l'aide 
                    pas beaucoup. Quand on a rien d'intéressant à dire et à jouer, 
                    pas facile de s'en tirer avec les honneurs. Et si la réalisation 
                    se met aussi à tanguer vers l'insignifiance - ce qui est le 
                    cas - la situation devient vite irrécupérable. 
                     
                     
                   
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