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Les Yeux sans visage (c) D.R.

J’ai donc choisi de leur expliquer le rôle des principaux intervenants artistiques qui travaillent à l’élaboration d’un film 

  • Le réalisateur à qui appartient l’écriture ou le choix du scénario, le découpage technique, le casting, les repérages, la direction d’acteur.
  • Le chef opérateur
  • L’ingénieur du son
  • Le décorateur (trice)
  • Le costumier (ère)
  • Le maquilleur (euse)
  • Le monteur (euse)

    Évidemment je m’arrête sur tout ce que les élèves pourraient ne pas connaître, par exemple le découpage technique etc.

    J’aborde ainsi la question du choix en essayant de leur démontrer par des exemples concrets, qu’il y a mille façon de mettre une seule et même histoire en image, de filmer une action, suivant le sens que le réalisateur veut donner au film. J’essaie, avec les élèves (en les incitant à participer), de voir dans ce film précis, comment tous ces éléments sont traités, et dans quels buts.

    Par exemple, nous analysons ensemble, la lumière (utilisation du claire obscure, zones d’ombre mystérieuses, ombres portées omniprésentes des personnages…). Nous réfléchissons sur l’utilisation du son (épuré et parfois amplifié) et de la musique. Nous analysons les décors, le montage (en s’appuyant sur certains passages marquants), les costumes (ce qui permet d’aborder l’aspect fantomatique du personnage de Christiane).

      Les Yeux sans visage (c) D.R.
    Nous parlons aussi de la direction d’acteur…etc.

    Ceci permet de faire comprendre aux élèves, par quels moyens techniques et artistiques, le spectateur est amené à éprouver telles ou telles émotions, sensations ou sentiments.


    Ensuite, j’aborde le « film de genre » en expliquant aux élèves, que le scénario des Les yeux sans visage, aurait pu être celui d’un simple film d’horreur (il est d’ailleurs parfois répertorié comme tel).

    Nous essayons donc de comprendre, pourquoi et comment Les yeux sans visage est bien plus qu’un film qui aurait pu n’avoir pour seul but, que celui de nous faire frissonner.

    Par exemple dans un film d’horreur, le spectateur s’identifie souvent à la victime. Les personnages et les situations sont monolithiques et tranchés.