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Voyage en Italie (c) D.R.

Voyage en Italie Viaggio in Italia (1953/54) 84 mn (version anglaise – sous-titrée en français)
Scénario de Vitaliano Brancati, Roberto Rossellini avec Ingrid Bergman, George Sanders, Maria Mauban, Anna Proclemer…

Synopsis : Un riche homme d'affaires britannique, Alexander Joyce, et sa femme Katherine arrivent à Naples. Ils ont quitté l'Angleterre afin de recueillir l'héritage d'un oncle de Katherine : une villa dominant la baie de Naples. Burton, l'homme de confiance de l'oncle, leur fait visiter la maison où ils décident de s'installer quelques jours en attendant de la vendre. C'est la première fois, depuis dix ans de mariage, qu'ils entreprennent un aussi long voyage en tête-à-tête. Tout au long des cinq journées de ce voyage, leurs rapports vont se dégrader et cette nouvelle intimité va mettre en évidence une incompatibilité de caractères et de personnalités.

A savoir : Les réalisateurs de la Nouvelle Vague, autour des Cahiers du Cinéma, verront dans Voyage en Italie l’un des plus beaux films de tous les temps.


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La Peur (c) D.R.

La peur Angst (It/RFA, 1954) 83 mn 
Scénario de Sergio Amidei, Franz Treuberg (Roberto Rossellini), d’après la nouvelle de Stefan Zweig avec Ingrid Bergman, Mathias Wieman, Renate Mannhardt, Klaus Kinski...

Synopsis : Irène est l’épouse d’un directeur d’usine de produits pharmaceutiques, Albert Wagner. Elle est sur le point de rompre avec Heinrich, son amant, quand une femme l’accoste au sortir de sa voiture et menace de tout révéler de cette liaison à son mari. C’est une ancienne maîtresse d’Heinrich, bien résolue à se livrer à un chantage en règle. Irène croit pouvoir se débarrasser d’elle en lui versant une grosse somme d’argent...

A savoir : Les effets plastiques insistants, les contrastes prononcés inédits dans l’œuvre de Rossellini placent ce film allemand dans la lignée de l’expressionnisme.


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Jeanne d'Arc au bîcher (c) D.R.

Jeanne d’Arc au bûcher – Giovanna d’Arco al Rogo
(It, 1954/55) 80 mn V.F. (seule copie disponible)
Scénario de Roberto Rossellini avec Ingrid Bergman, Tullio Carminati, Giancinto Prandelli…

Synopsis : Captation de Jeanne au bûcher, oratorio de Paul Claudel sur une musique d’Arthur Honegger, dans une mise en scène de Rossellini au théâtre San Carlo de Naples.

A savoir : " Je poursuis avec Jeanne au bûcher une expérience théâtrale qui me passionne. Dans ce domaine, je n’ai pas d’acquis, pas de passé, tout est neuf. J’ai à me mesurer avec des éléments que je découvre chaque jour. (…) Je souhaite que ce film marque la réconciliation des critiques avec mon travail. Je suis un homme simple, je ne voudrais pas être un homme seul. " Roberto Rossellini


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India, Matri Bhumi – Inde, terre mère (It, 1957/58) 95 mn

Synopsis : Parti avec une équipe légère, un minimum de matériel, et " cent kilos de spaghettis ", Rossellini a parcouru l’Inde pendant 13 mois pour réaliser ni tout à fait un essai, ni un documentaire, ni une fiction, mais plutôt un poème.

A savoir : Réalisé en 1957 par un cinéaste au mitan de sa vie, India est le film-pivot de toute l'oeuvre pour, au moins, trois raisons : premier film de l'après Ingrid Bergman ; première fois aussi que Rossellini tourne là-bas pour le cinéma et la télévision (d'une part une semi-fiction, de l'autre une série en dix épisodes). Plus largement, l'Inde et India sont la première pierre ou l'"Eurêka " de son vaste et nouveau plan : réapprendre le monde à l'Occident. Et quand il aura abandonné le grand dessein géographique (rêves de films au Brésil, au Mexique), il le reconvertira en ce qui deviendra le fameux projet " historico-didactique " des dernières années de sa vie (Louis XIV, le Messie, Socrate ou, dès 1950 il est vrai, Saint François d'Assise). Rossellini, en 1959 : " Je suis rentré de l'Inde avec un regard neuf ". Bernard Benoliel