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Deux films primés en 2001 à La CITA seront distribués à la rentrée prochaine en France : Neuf Reines de Fabián Bielinsky (Nueve Reinas,Argentine), Prix ex-aequo d’interprétation masculine et A la gauche du Père de Luiz Fernando Carvalho (Lavoura Arcaica, Brésil), Prix spécial du Jury.


RETROSPECTIVE

Présentation de l’intégrale d’un des maîtres du cinéma cubain, Tomás Gutiérrez Alea (1928-1997), dit Titon, avec notamment la projection inédite de son film d’école, Il sogno di Giovanni Bassain réalisé à la Scuola Internazionale di Cinema (1953, Rome, Italie). Avec la collaboration de l’Institut Cubain de l’Art et de l’Industrie Cinématographiques (ICAIC) et en partenariat avec Cinécinéma / Cinéclassic.

Hommage à Luiz Carlos Barreto : 40 ans d’amour du cinéma
Il est trop rare de rendre hommage aux producteurs. C’est pourquoi Luiz Carlos Barreto, l’un des plus grands producteurs contemporains de l’Amérique latine, sera présent à la Cita pour la présentation d’une dizaine de films (dont Dona Flor e seus dois maridos, Vidas Secas ou encore Terra em Transe).
Par ailleurs, on pourra (re)découvrir le talent du reporter et du photographe à travers une exposition de ses plus belles photos dédiées au septième art (voir exposition).


PANORAMA

Cette section se propose de diffuser des films qui par leur traitement, leur originalité, leur style cinématographique ou leurs techniques de tournage méritent d’être projetés même s’ils ne participent pas à la compétition.

Tomás Gutiérrez Alea : Figure emblématique du cinéma cubain, Tomás Gutiérrez Alea, communément appelé Titón, est l’un des fondateurs de l’Institut Cubain de l’Art et de l’Industrie Cinématographiques (ICAIC). Né en 1928, il prend part très tôt à l’opposition sous la dictature de Batista et réalise quelques documentaires pour le parti socialiste populaire. Volontiers qualifié d’anti-conformiste, il a su déployer son humour et son ironie au travers d’œuvres aussi hétéroclites que La Mort d’un Bureaucrate, Memorias del Subdesarrollo, Guantanamera ou encore Fraise et Chocolat, pour ne citer que les plus célèbres.
A sa mort, en 1996, les hommages se sont succédés. Sept ans plus tard, La CITA a décidé de projeter l’intégralité des œuvres de fiction du grand cinéaste cubain, notamment des films surprenants et méconnus tels que Cartas del Parque ou Les Douze Chaises, et de revivre le talent atypique du grand cinéaste cubain en invitant ses amis et complices tels que l’inoubliable interprète de Fraise et Chocolat et de Guantanamera, Mirtha Ibarra ou encore son co-scénariste Juan Carlos Tabio.

Luiz Carlos Barreto : 40 ans de cinéma. La CITA se fait une joie de fêter l’anniversaire d’un des producteurs les plus importants du cinéma brésilien. Les hommages concernent le plus souvent des actrices et réalisateurs et il est plutôt rare de saluer le travail essentiel et vital des producteurs.
L’homme aux multiples facettes (reporter, scénariste, directeur de la photographie, homme de télévision et producteur) a donc accepté de participer au Festival non seulement dans le cadre de projections dédiées à ses productions, mais aussi à travers une exposition de ses plus belles photos consacrées au cinéma. Plus que l’incarnation d’un homme, on pourrait parler de la " tribu " Barreto comme d’une véritable entreprise cinématographique réunissant non seulement la famille (Lucy, Paula, Fabio, Bruno) mais aussi les amis (Carlos Diegues, Joaquim Pedro de Andrade, Nelson Pereira dos Santos…), une entreprise qui compte de nombreux films cultes tels que Terra em Transe, Dona Flor e seus dois maridos ou O Quatrilho nommé aux oscars 1996 du meilleur film étranger.


Projection de films du patrimoine cinématographique latino-américain

Cette section a pour but d’illustrer les choix de la programmation par un éclairage historique et esthétique.

The Tiger’s Coat de Roy Clements (Etats Unis, 1920) : Seul film témoin du passage à Hollywood de la photographe italienne, Tina Modotti. Dans ce film muet, elle nous dévoile ses talents d’actrice et d’ensorceleuse en incarnant –comme par prémonition de son aventure au Mexique- une immigrée mexicaine.

Films restaurés : O padre e a moça de Joaquim Pedro de Andrade (Brésil, 1965) viendra illustrer la nouvelle vague du cinéma brésilien à l’instar de Luiz Carlos Barreto.