Paroles,
paroles de Ron
Dyens
Durée : 4 min
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Synopsis
: Dans les années 20, un couple embarque dans une nacelle
afin de faire un tour en ballon. Le voyage ne se passe pas
exactement comme prévu...
Points de vue : Avec Paroles,
paroles, Ron Dyens rend hommage aux débuts du cinéma,
à ces films burlesques en noir et blanc qui font rire petits
et grands depuis des décennies. Mais n'est pas Charlie Chaplin
ou Buster Keaton qui veut. L'humour mis en œuvre - un chien
pendu à une nacelle, les mimiques exagérées de l'acteur principal
- tombe totalement à plat. Là où Ron Dyens aurait pu mettre
en scène une célébration délicieusement nostalgique d'un genre,
d'un certain âge d'or du 7e Art, le réalisateur en fait une
cérémonie d'enterrement lourdaude. Ce qui démontre s'il en
était encore la peine la justesse de la réflexion de George
Orwell dans son roman Un peu d'air frais: l'impossibilité
de revenir en arrière, de faire revivre une époque et le charme
qui l'accompagnait, de « retourner dans le ventre de
la baleine » comme l'écrivait le grand écrivain anglais.
Réalisation : Ron Dyens
Scénario : Ron Dyens
Casting : L'homme : Laurent Lederer, La femme
: Lucie Duchêne
Chef opérateur : Chanel Seguin
Costumes : Martine Henry
Décors : Dimitry Beurdeley
Effets spéciaux : Frédéric Balmer
Montage : Jérôme Yernia
Production : Ron Dyens
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La Chatte andalouse
de Gérald Hustache-Mathieu
Durée : 48 min
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Synopsis
: Sœur Angèle est une religieuse d'à peine vingt et
un ans. Le mardi matin, elle vend, sur la place du marché,
le miel mis en pot par sa communauté. Puis l'après-midi, en
secret, elle rejoint un jeune homme dans un bungalow du bord
de mer.
Points de vue : La réalisation.
Remarquable. Les plans sont construits avec talent et s'enchaînent
avec grâce. Le scénario. Excellent. Cette histoire de nonne
faisant des moules de sexes d'homme lors de ses escapades
hors de son couvent pour terminer l'œuvre d'une de ses amies
artiste qui se meurt sur un lit d'hôpital est vraiment originale,
un peu coquine, et totalement émouvante. Les acteurs. Très
justes. Sophie Quinton est impressionnante de charisme. Elle
interprète avec un naturel désarmant cette religieuse pas
comme les autres. A des années lumière de ces actrices stars
boursouflées de suffisance - la liste est longue, mais on
peut citer le nom de leur chef de meute, Isabelle Adjani -
qui nous épatent de leurs dernières robes Chanel pour mieux
dissimuler la médiocrité de leurs prestations, Sophie Quinton
montre en moins d'une heure ce que devrait toujours être une
actrice, c'est-à-dire une personne susceptible de s'effacer
derrière un personnage. Cédric Grimoin, dans le rôle de l'élément
perturbateur, est moins éblouissant, mais tout aussi crédible.
Les décors, les costumes, le montage. D'une qualité rare.
En résumé, La chatte andalouse est une réussite totale.
Après Peau de vache, primé aux Césars, Gérald Hustache-Mathieu
confirme tout le bien que l'on pense de son travail.
Réalisation : Gérald Hustache-Mathieu
Scénariste : Gérald Hustache-Mathieu
Casting : Paolo : Cédric Grimoin, Sœur Angèle : Sophie Quinton,
Bianca Li, Clémence Massart
Chef décorateur : Moundji Couture
Chef monteur : François Quiqueré
Chef opérateur : Aurélien Devaux
Costumes : Sophie Schaal
Ingénieur son : Yvan Dumas
Mixage son : Marc Doisne
Montage son : Pierre André
Production : Dharamsala
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