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Les côtelettes de Bertrand Blier - Compétition, sélection officielle

  Les Cotelettes (c) D.R.
Il y a parfois des choses qui nous échappent complètement. La présence de ce film en sélection officielle à Cannes par exemple… Adaptation de sa pièce à succès, Les côtelettes  de Bertrand Blier est un film navrant et bête, aux accents homophobes et racistes, dont la scène crétine au dernier degré serait une mémorable enculade de Catherine Hiegel par Philippe Noiret (leurs personnages, évidemment) alors qu’une troupe de danseurs entament une chorégraphie des plus moches qu’on ait vus…A fuir.


Sang et Or de Jafer Panahi - Compétition, sélection officielle

Sang et Or (c) D.R.
Hold-up dans une bijouterie à Téhéran. Hussein, un homme massif et réservé, tue le gérant, avant de se suicider devant son complice Ali.

Flash-back. Une série d’humiliations s’enchaîne pour Hussein, traité d’escroc à la petite semaine par un voleur professionnel, jeté d’une bijouterie parce qu’il n’est pas assez bien habillé. Livreur de pizzas, il sillonne la ville en tous sens la nuit. Un beau soir, un client l’invite à partager sa pizza dans son luxueux appartement…

Entre tragédie, film noir et décalage burlesque, Sang et Or est un film captivant, tout en rupture de tons. Comment un homme en arrive-t-il à tuer, puis à mettre fin à ses jours. Quel est l’enchaînement des situations qui provoque cette solution ultime ? Panahi, dont les précédents films (Le ballon blanc, Le cercle) étaient déjà passionnants, part du fait divers pour faire le portrait d’un homme lourd et léger, drôle et déjà désespéré, sans pour autant le juger…


The Tulse Luper Suitcases – Part 1 : The Moab Story de Peter Greenaway - Compétition, sélection officielle

  Tje Moab Story (c) D.R.
Greenaway sort sa panoplie d’effets vidéo pour raconter de 1928 (découverte de l’uranium dans le Colorado) à 1989 (chute du mur de Berlin), la vie d’un homme en plus d’une vingtaine de chapitres, 92 valises, et autres objets représentatifs. L’homme en question, c’est Tulse Luper, un écrivain artiste qui a passé sa vie en prison dans les quatre coins du monde. Ce film est le premier d’une grande série d’objets cinématographiques et multimédia pour différents supports (tv, dvd, internet) réalisés en moins de trois ans. Pour autant, Greenaway a conservé son esprit de sérieux et son manque d’humour. Ses personnages sont tellement déshumanisés, réduits à des pantins pixellisés, qu’il est très facile de décrocher du film. De nombreux festivaliers en fin de course ne s’en sont pas privés…