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  La Demoiselle d'honneur (c) D.R.
Clotilde Courau et son prince très charmant de mari ont également succombé au charme de Venise en assistant à la Grande Régate Historique qui n’a lieu qu’une fois par an le premier dimanche de septembre.

Chabrol, encore plus finaud que les autres, fait plein de références sur Venise et sur les Italiens dans son nouvel opus, La Demoiselle d’honneur. Film prémonitoire ?

Mais la palme revient à Michael Radford, qui présentait son film Le Marchand de Venise, en première mondiale dans la cité des Doges, avec un casting royal (Pacino, Irons, Fienes)...

La classe...


VENDREDI 10 SEPTEMBRE 2004

« Cocoricooo ! » dans la cité des Doges…

Desplechin, Chabrol, Ozon, bref, toute la fine fleur du cinéma français était présente à Venise pour défendre bec et ongle son amour du cinéma. Desplechin, avec son sourire timide et tendre, Ozon avec son regard ironique et calme, Chabrol avec sa voix de bon vivant joyeux et bourru à la fois… Retour sur leurs trois conférences de presse...


Conférence de presse - 5 x 2 Cinq fois Deux

5x2

Deuxième journée de festival et déjà notre petit cœur de cinéphile fait boum boum. François Ozon, accompagné de son casting Stéphane Freiss et Valéria Bruni-Tedeschi s’apprêtent à faire face à une horde de journalistes, très friands de remarques sur la question de l’homosexualité dans le film. Mais rira bien qui rira le dernier, Ozon esquive avec intelligence, de son sourire toujours ironique, toutes les questions scabreuses.

Et nous, en fans d’Ozon, on l’écoute avec attention, en bon élève studieux, à son premier jour de rentrée des classes :

« Le propos du film c’est la question du couple, la difficulté de vivre à deux de manière générale. Ce récit est d’inspiration personnelle mais c’est une version plus adulte que Gouttes d’eau sur pierres brûlantes qui mettaient en scène des adolescents. Là j’ai voulu mettre en scène des gens de mon âge. »

Au niveau de la construction inversée de son récit, François Ozon commente ce choix : « J’ai aimé montrer l’importance des choses qui commencent. Avec l’image cliché du coucher de soleil final, on a envie d’y croire. La référence musicale à l’Italie et l’interprétation de Valéria augmentaient cette même croyance.

Stéphane Freiss d’ajouter : « s’il y a bien un mot pour qualifier mon personnage c’est bien celui de vulnérabilité.