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Djamila Sahraoui (c) D.R.

Du côté du Maghreb, en Algérie dès 1977, Assia Djebbar, écrivain ancre les femmes algériennes dans l’histoire cinématographique avec La nouba des femmes du Mont Chenoua. Djamila Sahraoui avec La moitié du ciel d’Allah 1995 suivi de L’Algérie, la vie continue malgré tout et en 2001 de L’Algérie la vie toujours, puis Yamina Benguigui avec Femmes d’Islam en 1997 et la série très documentée et unique en son genre sur l’histoire de l’immigration algérienne en France Mémoires d’immigrés poursuivent cette recherche.

Les cinéastes arabes exilées en Europe ou en Amérique comme Tahani Rached Quatre femmes d’Egypte 1997 ou Fatima Jebli Ouezzani Dans la maison de mon père 1997 restent attachées à l’évocation de leur pays d’origine pour étudier le statut des femmes, le conservatisme de la société, le traditionalisme de la famille.

En Israël, les films de Nurith Aviv, d’Anat Even, de Michal Aviad s’engagent résolument dans l’étude de la complexité de la réalité des relations israélo-arabes à travers les films Makom Avoda 1997, Asurot 2001ou Ramleh 2001.

À Hongkong, Ann Hui qui a déjà une longue carrière réalise Personal Memoir of HongKong : As Time Goes By.

  Personal Memoir of Honk Kong : As time goes by  (c) D.R.

En Chine, les années 1990 confirment l’existence d’une nouvelle génération de réalisatrices de documentaires, Lin Li en 2001 avec Three Five People, Nin Ying avec Xiwan Zhi Lu (Le train de l’espoir) en 2002.

À Taiwan, Zero Chou dans Corner’s 2001 et Olivia Chen dans Women House 2002 regardent du côté des féministes et des lesbiennes. She-Wei Chou, Wei-Ling Chen, Wen-Chen Tseng, Yen réalisent chacune un nouveau film en 2001-2002.

Au Japon, Jae Eun Choi d’origine coréenne accomplit en 2000 une étonnante réflexion politique sur la notion de frontière avec On the Way.

En Corée, Nathalie-Mihee Lemoine, artiste et activiste des droits des enfants adoptés, réalise un documentaire autobiographique sur les questions d’identités intimes et légales des enfants coréens adoptés dans les années depuis le début des années 60.

Les thèmes de la prison, de la détention sont abordés par Kanerva Cedertrom en Finlande dans Siberia en 1999 et par Marjoliene Boonstra en 2001 avec Bela Bela Ik heb het leven nodig.