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Objectif Cinéma : Dans l'utilisation de cette technique inspirée du micro-trottoir, n'y avait-il pas un peu la désir de " bousculer le bourgeois " ?

Christophe Otzenberger : Bien sûr, clairement.


Objectif Cinéma : Les gens sont gênés d'être filmé…

Christophe Otzenberger : Les gens ne sont pas gênés tant qu'ils ne connaissent pas la teneur de la question. Lorsqu'on observe les réactions rue de Rennes, on s'aperçoit que les gens sont très heureux d'être filmés, cela à trente mètres d'un type à genoux. Si j'avais posé une question sur l'été pluvieux du mois de juin les réactions auraient été très différentes.


Objectif Cinéma : Comptais-tu sur le fait qu'ils se sachent filmés ?

Christophe Otzenberger : Bien sûr, en présence d'une caméra, on se dit qu'on parle pour la postérité. C'est pourquoi je filme avec une grosse caméra.


Objectif Cinéma : Je ne peux pas m'empêcher de songer à Philippe Vandel posant ses questions truquées sur Canal plus. Les gens répondent à côté parce qu'ils ont mal écouté, parce qu'ils sont filmés…

Christophe Otzenberger : Ça fait toujours rire. Quelle est la couleur du cheval blanc d'Henri IV. Tu te fais toujours avoir à ce genre de trucs…


Objectif Cinéma : Mais filmé, et diffusé à un large public, cela prend une autre dimension.

Christophe Otzenberger : Bien sûr, ce sont les riches qui regardent les pauvres . Jamais chez moi me semble t'il. Du moins j'espère.


Objectif Cinéma : Est-ce que tu as vu le film de Pierre Carles, Pas vu, pas pris ?

Christophe Otzenberger : Ce film m'a beaucoup amusé. C'est ce que j'appellerai avec affection un film de " petit con ". Je suis très content qu'il ai du succès. C'est une très jolie comédie " woodyallenesque ". De plus, nous avons le même monteur.