Objectif Cinéma
: Votre filmographie comporte
- en simplifiant - des films "chers" et des films plus réalistes.
Michel Barthélémy
: Je veille à ne pas me laisser enfermer sous une étiquette.
Un projet comme Harry, même s'il comportait peu
de construction, était un projet cohérent et
très exigeant. Comme le film de Jacques Audiard, il
demande un travail de réflexion sur le réalisme.
Comment traduire la réalité ? Faut-il la reproduire
ou la styliser ? Faut-il supprimer des choses ? Comment, en
traitant le quotidien, peut-on faire passer des informations
ou des émotions ? On se laisse emmener avec plaisir
sur de tels projets, même s'il ne s'agit que de bureaux
et de HLM.
L'idéal, bien sûr, est de faire un film spectaculaire
qui soit en même temps un film d'auteur...
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Matte-painting numérique :
Incrustation numérique d'images sur l'image
de la prise de vue, par opposition au matte painting
traditionnel (peinture sur verre).
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2002 Muraya, l'expérience secrète
de Mike Blueberry de Jan Kounen
2001 Le Petit Poucet
d'Olivier Dahan avec Nils Hugon, Pierre Berriau
2001 Sur mes lèvres
de Jacques Audiard avec Vincent Cassel
2000 Harry, un ami
qui vous veut du bien de Dominik Moll avec
S. Lopez
1998 Jacqueline dans
ma vitrine de Philippe Pollet Villard
1996 Doberman
de Jan Kounen avec Vincent Cassel
1989 Le Bal du gouverneur
de Marie France Pisier
1995 Les milles merveilles
de l’univers de Jean Michel Roux
1991 Weep No More
Lady de Mick Andrieu
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