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  La Prophétie des grenouilles (c) D.R.
Objectif Cinéma : On peut donc imaginer que vous auriez pu utiliser n’importe quelle technique d’animation pour raconter votre histoire ?

Jacques Rémy Girerd : Effectivement. Ce qui importe, ce n’est pas la forme, bien qu’elle soit quand même importante en dernier lieu, mais c’est ce qui est dit. C’est la magie, l’alchimie, ce qui va communiquer avec le spectateur. Avec tout ce qu’on fait à Folimage, on est dans un rapport de communication avec le spectateur.


Objectif Cinéma : En ce qui concerne les voix du film - la gestuelle des animaux a-t-elle été influencée par les voix des acteurs qui les interprètent ?

Jacques Rémy Girerd : Tout est fait sur les voix. On commence d’abord par enregistrer toutes les voix et les personnages s’adaptent aux voix. Ce sont des voix de création, quand Galabru parle, il peut s’étendre, faire du Galabru, on le laisse faire. Après, l’animateur va faire bouger l’animal en fonction de la voix.


La Prophétie des grenouilles (c) D.R.
Objectif Cinéma : Est-ce que ce n’est pas une contrainte pour l’animateur de devoir animer un personnage selon une voix ?

Jacques Rémy Girerd : Au contraire, c’est une forme de liberté car il a déjà un support vivant. Il a déjà de la matière pour travailler. Il peut construire sur une base très vivante qui fait passer beaucoup de choses et tout le réalisme du film est là.


Objectif Cinéma : Par rapport au roman sur le film que vous avez écrit en parallèle, l’histoire est-elle différente du film ?

Jacques Rémy Girerd : Ce roman présente l’histoire du point de vue du petit garçon, Tom. C’est lui qui raconte l’histoire de La prophétie... Il y a de nombreuses choses qui ont été élaborées pour le film et qu’on a mis de côté, car on ne peut pas tout expliquer. On les retrouve dans le livre. Les ellipses fonctionnent dans un film, mais dans un roman, tout doit être expliqué. Ce sont exactement les mêmes personnages, mais on apprend par exemple pourquoi les Lamotte ont un zoo ou comment Ferdinand gonfle la bouée. Ceux qui ont aimé le film prendront plaisir à le lire car c’est un autre éclairage, une autre façon de raconter l’histoire, ce n’est pas une simple transcription du film.