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Objectif Cinéma :
Il y a aussi Doux et Mou…
Ron Dyens :
C’est un film original car il traite de personnes ayant
la soixantaine, c’est assez rare dans le court métrage.
C’est un film sensible, il a eu un pré-achat France 2, le
Cosip, l’Adami, les Pays de la Loire, preuve que le scénario
était bien. On arrive pour la première fois dans l’histoire
de Sacrebleu à avoir des financements complémentaires comme
l’Adami ou le pré-achat, donc le Cosip. C’est la première
fois aussi qu’on travaillait avec les Pays de la Loire.
Objectif Cinéma :
Tu parlais tout à l’heure
des erreurs du passé. Que t-ont elles apprises ?
Ron Dyens :
Apprendre à mieux connaître le scénariste-réalisateur, voir
si on est sur le même terrain d’entente, si on a la même
façon de procéder sur les films ou de faire le découpage
technique. Essayer d’obtenir plus de pré-achats avec les
chaînes, croire le plus longtemps à un projet, aussi. Faire
en sorte que le choix de production d’un film soit plus
qu’un coup de cœur. Préparer la réalisation d’un film le
plus en amont possible. Car ça laisse plus de latitude vis-à-vis
des prestataires ou du matériel, plus de possibilité de
revenir sur certains aspects si jamais il y a des erreurs
ou des oublis ou des modifications à apporter.
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Objectif Cinéma :
Quels sont aujourd’hui
les projets de Sacrebleu ?
Ron Dyens :
Développer les coproductions avec les pays limitrophes,
attaquer bientôt le long métrage, d’ici deux ans si tout
va bien. Avec si possible un réalisateur avec qui j’ai
déjà travaillé. Ca pourrait être Matt Dray s’il a un projet
de long, ça peut être Lucie Duchêne ou un film d’animation.
Objectif Cinéma :
Tu n’abandonnes pas la
réalisation ?
Ron Dyens
: Non, mais il est important d’asseoir d’abord la structure
avant de prendre un peu de recul. Je souhaite être sûr
qu’elle roule, bien transmettre ce que je sais et trouver
les personnes suffisamment calées pour pouvoir prendre
un peu de distance et faire confiance dans la préparation
et la direction de production…