Annuaire boutique
Librairie Lis-Voir
PriceMinister
Amazon
Fnac

     


 

 

 

 

 
  Maléfique (c) D.R.
Objectif Cinéma : Malgré votre récent retour à la comédie, on vous a longtemps proposé des rôles de « bad guys », de voyous, comment expliquez-vous cette tendance auprès des réalisateurs, leur en avez-vous parlé ?

Clovis Cornillac : Il faudrait leur demander. Quand je leur demande, ou quand on en parle, souvent des mots reviennent comme « densité, puissance, en même temps fragilité ». Des oppositions qui sont, je pense, assez séduisantes pour des réalisateurs ou réalisatrices, qui ne veulent pas faire des films manichéens. Alors ils ont envie d’avoir quelqu’un susceptible d’arracher ce restaurant de colère ou bien en même temps de pleurer devant une souris.


Objectif Cinéma : On vous voit cette année dans beaucoup de films, existe-t-il un lien d’un film à l’autre, à partir du moment où vous avez décidé de les interpréter ?

Clovis Cornillac : C’est vrai qu’à des moments de notre vie, on peut regarder en arrière et voir des liens. C'est-à-dire qu’on peut regarder sa trajectoire et se dire : « ah oui, ce film m’a emmené là, et ça a entraîné ça et ça. » En fait ça ne peut pas être pré-pensé, pré-réfléchi. La vie se vit au présent.

Ce que j’aime dans les films qui sont sortis ces deux dernières années, c’est la diversité, c’est -à dire de passer de Maléfique  à Une affaire qui roule, à A La Petite Semaine, à Mariées mais pas trop, Après la pluie, le beau temps, des trucs qui n’ont rien à voir les uns avec les autres. Et cette année, c’est la même chose : j’ai la chance qu’on m’offre une palette assez large et j’en suis ravi !


Vert Paradis (c) D.R.

Objectif Cinéma : Et qu’est-ce qui vous a séduit dans Vert paradis ?

Clovis Cornillac : Plein de choses, d’abord la rencontre avec Emmanuel Bourdieu qui est un type formidable, touchant. Le fait aussi de remettre les couverts avec Denis (Podalydès), un type que j’aime beaucoup et avec qui on avait fait Une affaire qui roule. Et effectivement, l’histoire, le scénario, de jouer ces paysans du Béarn, qui ont du mal à s’exprimer. Cela me touche. Et je ne l’avais pas fait en plus. C’était extrêmement séduisant d’avoir à faire ce rôle-là, très différent des autres.


Objectif Cinéma : Pour Malabar Princess, comment s’est passé votre travail avec Jacques Villeret ?

Clovis Cornillac : C’est un type avec qui je m’entends très bien. Je l’aime beaucoup et je trouve que dans le film, il est formidable. Dans ce film-là, je le trouve particulièrement beau. Avec l’enfant, aussi, ce petit qui est épatant. C’est vraiment quelqu’un pour qui j’ai beaucoup d’affection, d’amitié, de respect.