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Spy Kids 2
La gazette du doublage : Cinélume a un impressionnant palmarès de doublages de longs métrages à son actif (les Star Wars, les Austin Powers, Spy Kids, X-Men…) Des distributeurs importants vous font confiance. Comment travaillez-vous avec les distributeurs cinéma ?

Vasko Nicolov : En fait comme vous le dites nous détenons un impressionnant palmarès de longs métrages, et maintenant je crois que ça veut tout dire. Sans vouloir être pédant les distributeurs locaux le savent, et ils viennent à nous. Évidemment nous entretenons des relations étroites, et sommes toujours à l’écoute des critiques. Pour les distributeurs américains comme Fox, là je m’occupe d’eux un peu plus et une fois par année je prend le temps d’aller les voir et pour que nous passions un peu de temps ensemble. Ça resserre toujours les liens.


La gazette du doublage : Comment se passe une journée type chez Cinélume ?

Vasko Nicolov : On arrive le matin, on prend un petit café, puis la journée démarre avec trois studios en séance d’enregistrements. Une fois que les petits “bogues” sont réglés on s’installe devant notre ordinateur et on prend le temps de répondre aux nombreux courriels qui sont dirigés vers nous où surtout vers moi même. On réussi heureusement à éteindre plusieurs feux avec les mails et téléphones.

Durant les périodes de pointes, il nous est possible de gérer plus de douze films par mois, ce qui se traduit par la recherche d’adaptateurs, de directeurs de plateau, des périodes de casting et j’en passe. C’est là la grosse partie de mon travail, où je deviens le lien entre mon directeur de plateau et mon client.


  Cosmos 1999
La gazette du doublage : En quelles circonstances Cinélume a-t-elle obtenu le  doublage de Cosmos 1999 et comment expliquez-vous la reconnaissance de la qualité de ce doublage y compris par des gens qui n’aiment pas le doublage québécois.

Vasko Nicolov : À l’époque mon père représentait la compagnie ITC - qui produisait Cosmos 1999, à Montréal, et vu qu’il avait son propre studio de doublage nous avons obtenu le contrat pour doubler la série. Je crois que la qualité de doublage n’a pas vraiment changé depuis cette époque, à part la vitesse à laquelle nous devons travailler.

Au moment de Cosmos, nous avions tout le temps nécessaire pour enregistrer puis ensuite recaler les dialogues, et peut être que ce doublage pourrait sembler plus soigné que ce qui se fait aujourd’hui. Les voix étaient bonnes, la série en soi était bonne donc le doublage passe toujours mieux dans ce cas.