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Nice People (c) D.R.

Donc, ça brique, ça frotte, ça astique du sol au plafond. Prosper fait la gueule et tire au flanc, ce qui n’échappe pas à Karolina , jamais dernière pour balancer et faire la leçon. Eleanor se fait tirer les oreilles par Christophe : « Tu rigoles que t’as passé le balai ! » Nalle se fait expliquer l’art de plier le drap du jambon. Nalle , à nouveau, se fait personnellement balayer la nuque et le reste du crâne, non sans être bousculé dans ses convictions capillaires : « Moi, je mets du gel », « Ben oui, comme les gamins de 14 ans ! » Et Raimondo se fait enseigner la cuisson des pâtes. Un comble. Avec tout ça, on discute, on discute, et l’animateur pose la bouilloire électrique sur la plaque chauffante. « Christophe, éliminé ! », proclame Serena , avant d’appeler au secours la production : « Est-ce que vous pouvez contrôler ça ? Il faut faire attention à ce mec-là ! » Dechavanne met le feu à la télé-réalité.

Après avoir joué, et fait jouer, les fées du logis, Christophe Dechavannne se prend à vouloir jouer les ménagères (de moins de cinquante ans ?), en s’affairant à la liste des courses. Là encore, il révèle un souci réel porté au bien-être des Nice Lofteurs en faisant une liste absolument hors budget, quitte à prendre sur ses deniers personnels pour être sûr d’ « avoir à manger. » Nalle , chargé de cette tâche au départ, passe par toutes les couleurs de l’arc-en-ciel et en appelle aux lumières de Raimondo , analyste financier de son état. De sa chaise longue, l’Italien interpelle l’animateur, promenant son chien sur l’autre rive de la piscine, qui lui objecte, excédé : « J’ai rien mangé depuis que je suis là. À midi, j’ai mangé quatre feuilles de salade ! » La fermeté du ton ne laisse aucun doute quant à qui s’adresse réellement la réponse. Dechavanne met les pieds dans le plat.

  Nice People (c) D.R.

Mais, attention à ne pas se promener les pieds nus, Christophe. Trop tard ! Il en fait la terrible expérience lorsqu’il s’enquiert auprès d’Eleanor de « comment s’est passée la nuit ? » Et, une fois de plus, de mettre les pieds dans le plat : « T’as jamais dormi avec un garçon, comme ça ? » L’Anglaise lui rétorque que « devant cinquante-six cameramen, non. » Lui, continue, sans ambages : « Vous n’avez pas fait l’amour et tout ça, quand même ? », avant de lâcher un douloureux : « Je me suis ouvert le pied ! Oh, la, la, merci ! » Qu’il ne vienne pas se plaindre !

Au-delà de l’anecdote, cela révèle chez lui une réelle attention à nos Nice Lofteurs . Il ne se repaît pas de non-dits et de faux-semblants qui se dissimuleraient derrière un respect dégoulinant d’hypocrisie. Son respect de l’autre passe par une honnêteté, une sincérité non feinte, sans passer outre les limites de l’indiscrétion. Aussi, s’acquitte-t-il sans sourciller de la réponse d’Eleanor : « No way ! » Visiblement bien en sa compagnie, et soucieux de la savoir bien en compagnie de Prosper, il discute de nouveau avec elle, la nuit tombée. Manque de pot, ils sont interrompus par l’intéressé et son numéro le plus fameux : «Tu dragues ma meuf ! Je suis jaloux. »