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Autre cinéaste d’auteur
à découvrir Kawamoto Hihachiro, figure mondiale de l’animation
de marionnettes.
Kawamoto est le dépositaire de nombreuses influences :
de Mochinaga Kihachiro, pionnier de cette technique au Japon
en passant par le tchèque Jiri Trnka auprès duquel il perfectionna
son art en 1963.
Ses marionnettes, inspirées du théâtre Nô et des poupées Bunraku,
possèdent une force dramatique surprenante ; tout le
talent de Kihachiro étant de combiner une maîtrise plastique
de la lumière et de l’espace à un sens du montage cinématographique.
Un travail que l’on retrouve plus particulièrement dans les
deux courts métrages mettant en scène des poupées de bois :
La Maison en flammes et La princesse endormie.
Enfin, saluons l’instructive rétrospective du studio de
la Toei qui a vu naître les figures de proue du cinéma d’animation
japonais que sont Osamu Tezuka, Isao Takata et Hayao Miyazaki.
Ainsi, on a pu découvrir les toutes premières productions
du studio comme Le Serpent blanc, Le chat botté
et le premier long métrage de Takahata Horus, prince du
soleil.
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Cette rétrospective
constituait le cœur du festival, qui s’est attaché à revenir
aux conditions d’émergence des œuvres de Takahata, de Miyazaki
et de Otsuka en découvrant des travaux fondateurs de ce groupe
de cinéastes tout en abordant la production récente, ambitieuse
et moderne, incarnée par Satoshi Kon. Une édition réussie
qui sait trouver de nouvelles voies pour explorer ce patrimoine
animé japonais notamment à travers les conférences comme celle
donnée par Kon Satoshi qui a abordé le processus de création
de son dernier film Tokyo Godfathers et celle de Isao
Takahata qui est revenu sur les conditions de production et
de création de Horus, prince du soleil qui sortira
sur les écrans français en février 2004.
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