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Brad Pitt (c) D.R. FONDU A L'IRIS
# 3
Par Albert MEUNIER


Quand on en a assez de regarder les vrais gens sur son écran de télé, on va voir les vrais acteurs aux marches du Palais. Mais il n’y a pas plus de vraiment vrai dans un cas que dans l’autre : les premiers font les gugusses pour doper le médiamat et les seconds les pantins pour booster la presse pipole. L’apparition de Brad Pitt qui avait troqué sa jupette d’Achille pour sa Jennifer Aniston a provoqué une série de pâmoisons qui n’a pas dû arranger le trou de la sécu.

On était ainsi en quête d’un peu d’authenticité urbaine, quand finalement on l’a trouvée sur grand écran dans un petit film (par la durée, 66 minutes) qui dresse avec un habile jeu de miroirs le portrait de trois belges zinzins de ciné et auteurs prolixes de longs métrages amateurs. L’un d’eux, qui se nomme Jean-Jacques Rousseau (authentique !), en est même à son 34e long métrage.

Ah Le Chant du cantonnier à la belle étoile ! Et Caesar Babarius chez les Bassis Mosans (autrement dit les habitants de la Basse Meuse), parodie d’Astérix tournée dans les années quatre-vingt avec une troupe d’amateurs casqués de carton et moustachés de laine ! Voir des extraits de ces films est un bonheur absolu, surtout quand on entend vingt ans après acteurs et cinéastes raconter leurs tournages enthousiastes avec un naturel total. Tantôt cocasses, tantôt émouvants, tantôt ridicules, tantôt poignants, ces fous de ciné racontent moins le Septième art que la passion d’exister. Et de manière vraie.




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Fondu à l'iris #1
: On commence par aller voir la mer
Fondu à l'iris #2 : Tarantino est un pelliculophage
Fondu à l'iris #3 : En quête d’un peu d’authenticité urbaine
Fondu à l'iris #4 : Une potion magique qui gonfle le ciné moral
Fondu à l'iris #5 : On rêve parfois de silence