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JEUDI 29 AOUT 2002
Ce doit être ça,
l’effet " Etrange "…Contrairement à
ce qu’annonçait trop prématurément la
chronique précédente, ce dont il est question
aujourd’hui n’est pas la compétition " court-métrage ",
dont il sera rendu compte à l’occasion de sa rediffusion
le jeudi 5 septembre, mais la soirée carte blanche
laissée à la réalisatrice Lucile Hadzihalilovic.
Outre la projection de son court-métrage Good Boys
Use Condoms et du film d’animation Asparagus (1979)
de Suzan Pitt, cette séance offrait le plaisir rare
de voir sur grand écran La Résidence,
mythique film " fantastique " réalisé
en 1969 par Narcisso Ibanez Serrador, quasi-invisible depuis
trop d’années. Mais cela, c’était la deuxième
partie de soirée ; tout commence aujourd’hui avec
le premier film de l’hommage rendu à Jean-Louis Trintignant :
En Cinquième Vitesse.
A
savoir : Lucile Hadzihalilovic :
Née en 1961 à Lyon, Lucile Hadzihalilovic a
d'abord étudié l'histoire de l'art avant d'intégrer
l'IDHEC. Monteuse de documentaires et de films de fiction,
productrice de courts métrages (dont Carne de
Gaspar Noé), sa première réalisation,
l'étonnant court métrage La Première
mort de Nono, date de 1987. Elle réalise, en 1996,
La Bouche de Jean-Pierre, un moyen métrage sur une
ado victime de pédophilie, présenté à
Un Certain Regard. Avec Good Boys use Condoms, elle signe
un impressionnant court métrage X sur l'utilisation
des préservatifs. (Source : Etrange Festival)
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VENDREDI 30 AOUT 2001
Shabondama Elegy (1999)
de Ian Kerkhof, polar expérimental hardcore nippo-hollandais
usant de tous les potentiels graphiques de la vidéo,
et Si Douces... Si Perverses (1969) du vétéran
Umberto Lenzi, un thriller franco-italien aussi léché
et vulgaire qu’un roman-photo : c’était une soirée
comme les autres à l’Etrange Festival.
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SAMEDI 31 AOUT 2002
Un week-end paisible avant la déferlante
de la rétrospective Kim Ki-Duk la semaine prochaine.
Dans le cadre d’une séance spéciale, projection
de Fulltime Killer, le dernier polar de Johnny To.
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DIMANCHE 1er
SEPTEMBRE 2002
Aujourd’hui, révisons
les classiques : Le Grand Silence (1969) de Sergio
Corbucci, western funèbre en blanc et gris, et Blood
Feast (1963), slasher avant l’heure en parme et vermillon.
Il n’y a pas que le Technicolor : il y aussi le Techniscope
et le Gororama.
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